C'est le code du service restreint de la police exprimé en chiffres difficiles pour feinter la NSA, des fois que ! Blague à part, le mouvement de protestation qui s'étend dans les quinze cents zones de chalandise des "cités d'autre droit" coupe à l'équerre la séparation mythologique des pouvoirs, la cible étant tout simplement la Justice. La Justice réputée laxiste dans ce pays où seuls les fous lui feraient confiance. Certes, elle a ses raisons, essentiellement la pénurie de lits pénitentiaires et la promotion d'une société en conquête permanente de ses droits bafoués par le grand capital. La Justice fait de la Politique. Le Syndicat de la magistrature en est l'archétype, le Mur des cons son expression. L'indépendance constitutionnelle l'a transformée en Casta ; inamovibles, inexpugnables, les juges d'instruction sont en conscience les hommes les plus puissants de l'Etat. Les autres font bloc dans un corporatisme soudé.
On pourrait parler de sous-investissements, de sous-traitements indiciaires, de surcharge excessive des greffes, de délais aussi dissuasifs qu'extravagants mais en fait, tout ce désordre tient dans la revanche de l'élu locataire à bail précaire de la République contre l'Etat dit profond, l'Etat permanent. Tant Lionel Jospin, Nicolas Sarkozy que François Hollande ont construit leur mandat en ponctionnant les moyens nécessaires à leur politique clientéliste (ou démocratique autrement dit) sur les ministères essentiels quoi qu'ils en aient dit par la suite. Justice, Police, Diplomatie, Armées ont été deshabillées au bénéfice des bras-cassés du Hamac national à tel point que, la haute fonction publique mise à part, nos fonctionnaires du quotidien sont parmi les plus mal payés d'Europe occidentale. Peut-être faut-il moins s'étonner de certaines dérives constatées dans le feu de l'action par des fonctionnaires psychologiquement déstabilisés par le spectacle des remises en libertés systématiques pratiquées par certains juges. La presse propose ses analyses et nous n'y viendrons pas, mais profitons de cette actualité pour demander au fin fond du désert que le domaine régalien soit un jour prochain sanctuarisé et mis hors de portée des griffes de politiciens de rencontre comme nous en avons eus.
Il serait peut-être avisé de créer un corps de fonctionnaires régaliens des cinq domaines (les quatre précités plus le Fisc/Trésor) séparé des autres corps de la fonction publique, Etat général, enseignants, hospitaliers, territoriaux. Concernant les capacités pénitentiaires, il serait temps d'évacuer les prévenus étrangers par relégation ou expulsion et les condamnés étrangers en appliquant un régime de peine au pays comme expliqué dans Le Nonagone-Hexo. Comme les places libérées seront presque immédiatement réoccupées par les malfaisants qu'on rechigne à y mettre aujourd'hui, il faudra construire des centres de détention dans des zones de foncier pas cher (friches industrielles).
Restera à maintenir vraiment l'ordre dans la rue et en finir une bonne fois avec les casseurs professionnels que sont devenus black-blocs et autres antifas ; les petits voyous de pissotière y regarderont alors à deux fois, et une police de proximité pourra être réinstallée où nécessaire sinon partout.
On pourrait parler de sous-investissements, de sous-traitements indiciaires, de surcharge excessive des greffes, de délais aussi dissuasifs qu'extravagants mais en fait, tout ce désordre tient dans la revanche de l'élu locataire à bail précaire de la République contre l'Etat dit profond, l'Etat permanent. Tant Lionel Jospin, Nicolas Sarkozy que François Hollande ont construit leur mandat en ponctionnant les moyens nécessaires à leur politique clientéliste (ou démocratique autrement dit) sur les ministères essentiels quoi qu'ils en aient dit par la suite. Justice, Police, Diplomatie, Armées ont été deshabillées au bénéfice des bras-cassés du Hamac national à tel point que, la haute fonction publique mise à part, nos fonctionnaires du quotidien sont parmi les plus mal payés d'Europe occidentale. Peut-être faut-il moins s'étonner de certaines dérives constatées dans le feu de l'action par des fonctionnaires psychologiquement déstabilisés par le spectacle des remises en libertés systématiques pratiquées par certains juges. La presse propose ses analyses et nous n'y viendrons pas, mais profitons de cette actualité pour demander au fin fond du désert que le domaine régalien soit un jour prochain sanctuarisé et mis hors de portée des griffes de politiciens de rencontre comme nous en avons eus.
Il serait peut-être avisé de créer un corps de fonctionnaires régaliens des cinq domaines (les quatre précités plus le Fisc/Trésor) séparé des autres corps de la fonction publique, Etat général, enseignants, hospitaliers, territoriaux. Concernant les capacités pénitentiaires, il serait temps d'évacuer les prévenus étrangers par relégation ou expulsion et les condamnés étrangers en appliquant un régime de peine au pays comme expliqué dans Le Nonagone-Hexo. Comme les places libérées seront presque immédiatement réoccupées par les malfaisants qu'on rechigne à y mettre aujourd'hui, il faudra construire des centres de détention dans des zones de foncier pas cher (friches industrielles).
Restera à maintenir vraiment l'ordre dans la rue et en finir une bonne fois avec les casseurs professionnels que sont devenus black-blocs et autres antifas ; les petits voyous de pissotière y regarderont alors à deux fois, et une police de proximité pourra être réinstallée où nécessaire sinon partout.